Le Burn out touche de plus en plus de salariés : plus de 3 millions de français seraient concernés.
Le burn out professionnel est un état d'épuisement physique, émotionnel et mental lié à une exposition constante et prolongée au stress, qui entraîne la dégradation du rapport d'une personne à son travail (charge de travail trop importante, relations nocives, difficultés à déléguer, culpabilité).
Il apparaît quand le salarié ressent un écart trop important entre ses attentes, la représentation qu'il se fait de son métier et la réalité de son travail : face à des situations de stress professionnel, la personne en burn out ne parvient plus à faire face (fatigue, négativité, dévalorisation).
Le plus fort taux de fatigue à la fois le matin et le soir montre cette fragilisation, ce sentiment d'être vidé émotionnellement par son travail (les femmes, du fait de la "charge mentale" seraient plus touchées que les hommes).
Le bore out, quant à lui, désigne l'ennui au travail. C'est le sentiment d'être sous-utilisé et de gâcher ses compétences. Les salariés déplorent alors un manque d'autonomie et une absence de capacité à prendre des décisions, un manque de contrôle.
Ces deux syndromes se traduisent par le mal-être qui, s’il n’est pas pris en charge, peut conduire à la dépression. Avant d’en arriver à une situation préoccupante, il est possible de mettre en place plusieurs bonnes pratiques pour se préserver.
Conseil 1 : prise de conscience
Prendre conscience que nos ressources ne sont pas illimitées permet de réaliser qu’il est vital d’aménager des moments dédiés à leur régénération, apprendre à lâcher prise pour profiter au mieux du moment présent.
Conseil 2 : aménager son temps
Mettre en place des règles : programmer dans son agenda un temps pour soi, se déconnecter, ne pas traiter certaines tâches après une certaine heure, respecter son sommeil, écouter son corps.
Il est aussi important de prioriser nos actions : redéfinir celles qui sont réellement prioritaires et celles qui sont finalement secondaires permet souvent d’alléger ce poids.
Conseil 3 : demander de l'aide
Pour demander de l’aide avant d’être submergé, il faut avant tout démystifier cette action.
En effet, l'impératif de devoir tout gérer de front s’accompagne d’une forte culpabilité si l’on n’y parvient pas. Il faut donc apprendre à s’en défaire pour permettre la mise place d'une autre pratique salvatrice, celle de déléguer vraiment. Il est donc nécessaire d’accepter que la personne à qui l’on délègue fasse les choses à sa manière et qu'elle en soit responsable.
Conseil 4 : arrêter de viser la perfection
Partez du principe que la perfection est impossible à atteindre, cette perfection qui s’impose particulièrement aux femmes par une forte pression sociale et culturelle. On peut ainsi décider de faire moins, sachant que la liste des tâches est sans fin.
Conseil 5 : avoir un projet qui vous tient à coeur
Vous avez une passion, un don ou un rêve depuis que vous êtes enfant ? Et s'il était temps de vous donner pour objectif de réaliser votre rêve et de penser enfin à vous, à ce qui vous tient à coeur et vous motive au quotidien ?
Et pourquoi pas un projet entrepreneurial ?
La plupart des créateurs d'entreprise que j'accompagne ont ce désir de liberté : être libre de faire ses propres choix, de créer son emploi, de répondre aux besoins de ses clients ou de son territoire (sociaux ou environnementaux).
Parmi eux, 1 salarié sur 3 a déjà souffert d'un burn ou bore out car il ne trouvait plus de sens à son travail.
Pourquoi ne pas profiter de votre statut salarié pour vous faire accompagner à distance, à votre rythme, dans votre projet de reconversion professionnelle ?
Challenger ses motivations pour prendre du recul sur ses capacités à se lancer dans un nouveau projet.
Avoir un regard extérieur neutre et bienveillant.
Se poser les bonnes questions avant de quitter son emploi.
Evaluer la possibilité de générer un revenu équivalent ou supérieur à celui perçu actuellement.
Désamorcer la bombe à retardement pour aborder avec sérénité la négociation avec son employeur.
Gagner du temps dans ses démarches une fois la rupture conventionnelle acceptée.
Faire les bons choix au démarrage sans brûler les étapes pour limiter les risques d’échec.
Rompre avec l’isolement.
Développer un nouveau réseau de personnes qui partagent vos valeurs.
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